Je sais pas vous, mais j’ai Vraiment Hâte de voir ça.
Je sais pas vous, mais j’ai Vraiment Hâte de voir ça.
Il y a un peu plus d’un an, j’ai écrit cet article sur Arrow. La série venait à peine de commencer, j’étais plutôt enthousiaste.
En ce 29 octobre 2013, on peut décemment dire que je me suis véritablement attachée à la série, et j’attends avec impatience le prochain épisode.
Certains questions que j’avais ont eu des réponses, d’autres pas encore complètement (je pense surtout à cette affaire de Thea/Speedy/Roy, mais aussi à Black Canary). Sur ce point, j’ai trouvé la saison 1 réussie.
Si certains parmi vous aiment les séries d’actions et hésitent encore, lancez-vous, Arrow vaut le coup d’être testée.
ATTENTION – SAISON 2 – RISQUE DE SPOILERS
Le début de cette saison 2 me semble intéressant. Oliver a changé sa priorité, sa façon de faire, et il a l’air d’avoir intégré les avantages du travail en équipe. Laurel a changé de point de vue aussi, mais que va-t-il se passer maintenant qu’elle a réalisé son erreur ? J’ai d’ailleurs apprécié que son père lui ouvre les yeux, lui qui était si sceptique (alerte euphémisme).
J’attends avec enthousiasme de savoir comment Roy va évoluer, j’aime beaucoup le personnage jusqu’à présent, j’avais peur d’être déçue, mais finalement non.
En parlant de déception, j’ai cru voir que beaucoup n’aimaient pas trop cette Black Canary. Personnellement, à part sa bouche étrange, je ne vois pas ce qu’on peut déjà reprocher au personnage, jusqu’ici je n’ai pas vu de grosses dérogations par rapport à la Black Canary de base. Alors, certes, le fait qu’elle ne soit pas Laurel peut poser problème (c’est sûr que je préfèrerais voir une Laurel plus fidèle à celle des comics, pour le coup, celle de la série me fait penser à une version light de Lois Lane, ce qui est beaucoup moins intéressant). Je vois plutôt ça comme une occasion d’avoir un nouveau personnage, et comme tous les personnages adaptés des comics, j’attends de voir ce qu’ils vont en faire. Le dernier épisode laisse penser qu’elle a fait partie de la Ligue des Assassins, pourquoi pas. J’espère juste qu’ils ne vont pas mélanger Katana et Black Canary parce que les deux ont largement de quoi construire des personnages intéressants dans l’univers de la série.
Restent tous ces flashbacks sur l’île. Même si je les trouve plus intéressants qu’au départ (pas spécialement cette saison, remarquez), j’aimerais quand même bien que ça cesse au bout d’un moment. A partir du moment où Oliver ne vit plus comme s’il était sur l’île, seul et entouré de menaces et de gens à qui il ne faut pas faire confiance, pour moi le principe de flashback n’a plus lieu d’être. Les parallèles sont parfois intéressants à faire, mais je sais pas, j’accroche beaucoup moins à ces passages, la plupart du temps. J’attends vraiment de voir ce qu’ils vont faire du personnage de Shado, aussi…
Et vous, quelles sont vos impressions sur la globalité de la saison 1 et sur le début de la saison 2 ?
[Pilote], écrit par Victor Fresco, réalisé par James Burrows
J’attendais avec impatience de pouvoir regarder cette sitcom, tout spécialement alors que je suis en train de revoir Will & Grace, et c’est chose faite.
Synopsis: Sean doit s’occuper d’Ellie, sa fille de 14 ans qui vient d’emménager chez lui après que sa mère ait déménagé pour des raisons professionnelles, mais il lui faut aussi faire face à son nouveau patron autoritaire et aux « conseils » de sa propre mère sur l’éducation de sa fille. Lire la suite Sean Saves The World – 01×01
Beware The Batman – Hunted – s01e01 (juillet 2012)
Pour ce retour en animation du Chevalier Noir, je suis plutôt satisfaite. (La review est sans spoilers, les noms de personnages susceptibles d’être des spoilers sont à la toute fin de l’article.)
Le début de l’épisode m’a fait penser au générique de Batman, The Animated Series, ce qui donne un peu le ton. Je ne sais pas ce que donnera la suite, mais j’ai trouvé ça plus dans l’esprit de BTAS que ce que j’avais pu voir précédemment (hors Batman Beyond, puisque c’est autour d’un personnage et d’un univers différents). Lire la suite Beware The Batman – 01×01
En janvier, j’ai commencé un article sur Ringer. En le voyant traîner dans les brouillons, avec sa petite liste de quatre épisodes vus, j’ai eu un pincement au coeur. Du coup je l’ai ressorti des oubliettes et j’ai ajouté un morceau.
Pilot – s01e01 (septembre 2011)
She’s Ruining Everything – s01e02
If You Ever Want a French Lesson – s01e03
It’s Gonna Kill Me But I’ll Do It – s01e04
Le pitch:
Bridget doit témoigner pour une affaire de meurtre et est sous protection avant le procès. Cependant, elle s’enfuit retrouver sa soeur jumelle Siobhán, qui n’a jamais parlé de Bridget à son mari. Siobhán semble avoir une vie de rêve, mais ce n’est pas le cas et Bridget va vite s’en rendre compte après une virée en bateau entre soeurs qui termine mal.
Mon avis:
Première chose qui saute aux yeux assez rapidement dans le pilote : les effets spéciaux sont relativement merdiques.
Plus globalement, je ne me suis pas à proprement parler ennuyée, mais le pilote ne m’a pas accrochée plus que ça. Pourtant, les dernières secondes m’ont intriguée et m’ont donné envie de voir la suite (ce que j’aurais fait de toute façon, c’est SMG quand même)(et Ioan Gruffudd)(aka raison n°2 de ne pas regretter d’avoir vu Le Roi Arthur).
Le deuxième est une autre paire de manches. Presque une bonne surprise, mais comme Vivi m’avait dit qu’elle l’avait trouvé mieux, l’effet de surprise était un peu tombé à l’eau. La réalisation est mieux, à certains moments, la façon de filmer prend un sens pour nous dire que Bridget panique. Les effets spéciaux sont bien moins présents, et en plus, ils semblent aussi moins nases (mais c’est probablement dû à la différence d’éclairage). Le jeu des acteurs est plus convaincant.
Reste que l’opposition entre l’ex-alcoolique qui découvre la vie de femme riche de l’Upper East Side est assez clichée, y compris ce que Bridget a pour l’instant découvert de la vie cachée de Siobhan. Il faut dire qu’il y a tout un pan de la série qu’on voit venir gros comme une maison, Bridget fait une « meilleure » Siobhan que Siobhan elle-même. Pour l’autre morceau, je demande encore à voir. Il y a du potentiel, mais pour l’instant ça manque de mystère, dans le sens où certes, on ignore des choses, mais on n’est pas certains qu’il y ait beaucoup à ignorer et on a l’impression de savoir pourquoi se passe ce qui se passe. La question est : sont-ils allés vers la simplicité ou ont-ils eu de l’ambition ?
Après le quatrième épisode, je ne saurais pas répondre à la question, mais je n’ai pas prévu d’abandonner, même si je suis un peu à la bourre.
Reste que pendant l’épisode, je suis intéressée, mais je n’y pense pas après. Le point de non-retour n’est pas encore passé pour moi.
10 mois plus tard: Ringer a été annulé, probablement à cause de défauts dont j’ai parlé ici, et surtout malgré la progression énorme. Ringer était une série qui se démarquait par rapport à ses consoeurs remplies de personnages riches, même si Revenge était aussi sur le créneau et a peut-être su plonger plus rapidement dans le vif du sujet.
Cette annulation m’a laissé un goût amer, ce n’était pas arrivé depuis un moment. Je suis très frustrée du fait que la saison n’ait même pas pu se terminer décemment, on se retrouve avec une fin qui n’en est pas une, pour une série à suspense.
A mon humble avis, le concept de Ringer prêtait de toute façon à une série plutôt courte, deux, ou trois saisons maximum. Seulement comme je le disais, on se retrouve avec une fin de saison typique, dans le sens où elle répond à des questions « urgentes », mais en laisse et en pose d’autres pour la saison suivante. Des questions intéressantes, contrairement à d’autres fins de saison de l’été 2012.
La série était devenue intéressante parce qu’elle nous laissait penser qu’on devinait ce qui se passait réellement, parfois même nous donnait « raison », pour ensuite nous montrer qu’on avait tort. Ceux qui avaient le contrôle, l’ont perdu, ce dont nous étions sûrs ou ce sur quoi on ne se posait pas de questions s’est un peu dérobé sous nos pieds, et tout ça, ce sont des qualités qui ne sont pas si fréquentes dans les séries de maintenant. C’est UNE qualité, d’ailleurs. La surprise. Réagir avec un « WAIT, WHAT?! » ou même un simple « Nannnnnn », c’est tellement agréable.
Alors, voilà. Encore une série à laquelle on n’aura pas laissé le temps de s’installer et de trouver son public. La série était plus complexe que ce dont elle avait l’air, c’était son avantage, et ça voulait forcément dire que ça se sentirait au niveau des audiences. Les déçus partent, le bouche à oreilles en fait arriver d’autres, mais plus lentement, trop lentement à leur goût.
Cet article contient des spoilers sur la saison 2, et plus ou moins sur la saison 3 à venir.
Jeff Davis et Tyler Posey ont participé cette après-midi au panel Teen Wolf à la NYCC et on vous a concocté un petit bilan un peu en vrac.
Avant toute chose, vous êtes peut-être passés à côté de l’information capitale de la semaine concernant la série. Colton Haynes, qui interprétait Jackson Whittemore, a quitté la série. Les véritables raisons ne sont pas encore connues, US Weekly a parlé d’un problème de présence à l’écran trop peu importante (il devait ne participer qu’à 12 épisodes sur les 24 prévus) qui l’empêcherait de travailler ailleurs. Cela étant dit, US Weekly n’a jamais été une source sûre. Le fait est qu’il n’a apparemment pas prévenu tout le monde avant de l’annoncer de façon cryptique sur Twitter…
Jeff Davis a donc informé les fans qu’il allait écrire quelque chose pour retirer le personnage de Jackson de la série sans défigurer le scénario et laisser la porte ouverte à Colton au cas où il change d’avis.
Toujours à propos de Jackson, l’explication sur les yeux bleus n’est pas génétique et sera donnée dans un flashback.
Cet épisode flashback nous montrera aussi aussi un jeune Derek Hale.
Une bromance va se former entre Scott, Stiles et Isaac.
Tyler Posey soutient les shippers Scott/Isaac ^^.
Stiles va développer un peu son côté « détective », notamment dans les épisodes 2 et 3. Il enquêtera sur Erica et Boyd.
La saison 3 se déroule 4 mois après la fin de la saison 2.
Scott va commencer à utiliser ses pouvoirs pour faire le bien autour de lui et devenir un leader. Isaac a apparemment son rôle à jouer sur le sujet. Tandis que Derek est né Alpha et que Peter a volé son statut, Scott est destiné à le devenir.
La première moitié de la saison verra Derek et Scott travailler ensemble, donnant suite à la phrase à la fin de la saison 2 « We’re brothers now » (Nous sommes frères, maintenant.).
Il y aura bien une Alpha. Elle s’appelle Kali, et elle aime être pieds nus et se bat avec des griffes aux pieds.
Le pack sera composé de cinq personnes, dont des jumeaux, qui sont castés en ce moment. Le reste des castings commence la semaine prochaine. On en saura plus sur le pack d’Alphas dès le premier épisode de la saison, notamment sur l' »Alpha Alpha », car il y a effectivement une sorte de leader.
Le personnage d’Allison aura une histoire complètement renversée par rapport à ce qui a précédé, ce sera donc à propos de rédemption.
Elle et son père ont raccroché les flingues et ne sont autorisés à revenir à Beacon Hills que s’ils ne chassent pas.
Ils estiment que leur famille leur a raconté des mensonges et veulent vivre une vie normale.
Il y aura un nouveau personnage gay ou bisexuel, et la question de la bisexualité de Stiles se trouve être potentiellement du SPOILER. (Cool. Cool cool cool.)
On en apprendra plus sur les capacités de Lydia, notamment la raison pour laquelle elle se retrouve attirée par le surnaturel, et de façon générale, les femmes vont prendre possession de leur pouvoir. Lydia fera partie de la meute de Scott et sa relation avec Stiles sera moins « romantique ».
Il n’y aura a priori pas d’histoire bizarre de « compagnon » ou d’empreinte, ils ne veulent pas s’aventurer en terrain Twilight-ien. (Bon choix, je suis personnellement ravie de cette information.) Par contre, Jeff Davis fait des recherches sur la hiérarchie des meutes. Les Alphas mènent leur meute avec l’amour, ce que Derek pourrait avoir besoin d’apprendre par quelqu’un (Jeff ajoute: n’allez pas sur twitter m’accuser de « queer-baiting ».)
On va encore voir pas mal le shériff Stilinski (\o/) et un conflit va se présenter à propos du secret de Stiles et les autres. La question se posera sur sa sécurité, est-il plus prudent de lui dire ou de ne pas lui dire.
Scott aura des scènes avec Morell. On en saura plus sur Morell et Deaton et ce sera développé lentement pendant la saison. (des théories circulent au sein de l’équipe de The Screen…)
Il y aura plus de Danny dans la saison 3, même s’il ne fait pas partie des 6 du Noyau (the Core Six).
Tyler Posey n’est pas gêné par les longues séances de maquillage, mais les scènes torse nu le mettent un peu mal à l’aise.
[à propos du changement de lieu de tournage, de l’Ohio à Los Angeles] Les scènes sont beaucoup tournées sur fond vert, donc le lieu n’a pas vraiment d’impact sur ce qui se passe à l’écran. Jeff Davis, en tant que « showrunner », aime être présent sur le plateau. Tourner à LA va donc l’aider sur ce point.
Tyler est content, son chiot est trop petit pour voyager en avion (et sa mère l’a appellée Roxy)(la chienne, pas Tyler, puisqu’il s’appelle Tyler).
Posey a été le premier à rendre Scott sympathique lors des auditions.
Tyler a des petits yeux et s’en sert beaucoup pour jouer, la règle est donc de faire des gros plans sur lui, alors que des plans moyens sont faits sur Stiles.
Ils volent tout, dixit Jeff Davis. Dylan O’Brien (Stiles) et Colton ont gardé beaucoup de vêtements du tournage. Tyler a pris l’empreinte en plâtre de son visage.
La scène préférée de Tyler est celle où il est dans le congélateur, où il a pu tabasser le dis congélo. Moins fun, la scène où il s’est pris un coup de genou dans les noix.
Je n’ai pas TOUT traduit, il manque 2-3 anecdotes sur les acteurs, si vous voulez en savoir plus, suivez les sources ;).
Sources: @sonic43 (screencaps ci-dessous) et tumblr
Depuis quelques années, les séries aiment jouer avec la barrière entre réalité et fiction, passer les frontières de la télé pour nous atteindre grâce à d’autres médias par l’intermédiaire de leurs personnages : comptes Twitter officiels, sites, blogs, livres,… Les personnages, qui n’existent pourtant d’ordinaire que dans leurs fictions, sortent de l’écran et s’amusent sur le net. Certaines séries ne sont plus seulement des séries télévisées mais deviennent dans une certaine mesure des « séries multimédias » en allant plus loin que les produits dérivés habituels. Et ça m’éclate !
Avec l’avènement des réseaux sociaux, et notamment de Twitter qui augmente le nombre de ses utilisateurs de jour en jour et atteint maintenant des chiffres impressionnants, tous les membres d’une équipe de tournage – des techniciens aux acteurs en passant par les scénaristes – peuvent partager leur travail et leur passion comme monsieur et madame tout le monde. Mais leur travail à eux se trouve, dans le cas qui nous intéresse, dans l’envers du décor d’une série. Ils partagent souvent des photos des sets, des anecdotes de tournage,… Désormais, tout le monde peut voir et savoir comment une série est faite, et peut le savoir immédiatement et d’un point de vue interne. Là où il y avait un monde un peu fermé autour de la réalisation et de la production d’une série quand seuls les professionnels (et les journalistes dans une moindre mesure) y avaient accès, il y a maintenant des moyens, à travers les réseaux sociaux, de savoir comment ça se passe.
Pourquoi ne pas alors en profiter et faire de ces réseaux sociaux un moyen pour les personnages de communiquer « directement » avec les spectateurs et d’être en contact quasi permanent avec eux. Les exemples qui me sont venus à l’esprit et que je vais citer ci-dessous sont des séries qui inscrivent ce phénomène dans une logique et qui maîtrisent leurs personnages jusqu’au bout. Et pourquoi pas aller plus loin que les réseaux sociaux et explorer un plus large éventail du web avec les sites et les blogs.
Castle est l’exemple le plus complet que je puisse citer à mon avis. Le personnage principal, l’écrivain Richard Castle, a un compte Twitter et une page Facebook, met à jour son site internet et écrit des romans qui sortent dans de vraies librairies. Ces objets dont on entend parler dans la série et qu’on voit même à l’écran (on nous a montré le site internet et je ne compte plus le nombre de fois où l’on a vu un des romans) sont autant de pas du personnage hors de l’écran, dans la réalité. On peut tweeter Richard Castle, on peut consulter son site web et on peut acheter et lire ses romans. C’est drôle, ça relève de la mise en abîme en ce qui concerne les livres et c’est une autre manière de permettre l’identification au personnage. Mais j’y vois aussi une volonté de coller à la personnalité de l’écrivain jusqu’au bout. C’est une tribune pour lui, un moyen comme un autre de pouvoir parler à ses lecteurs et à ses fans, comme les auteurs de la réalité le font.
Kevin Ryan s’y est mis aussi puisqu’il a créé un site internet pour nous raconter son mariage, comme tout le monde pourrait le faire. On a tous des amis qui ont ouvert un blog ou un site pour nous parler d’un évènement : un voyage, un nouveau travail, un mariage,… Ce site est un moyen de rendre les personnages plus réels en utilisant des photos du vrai couple que forment Seamus Deaver (qui interprète Kevin Ryan) et Juliana Dever (qui joue Jenny Duffy O’Malley). Mais aussi en ajoutant des éléments au background des personnages en racontant comment ils se sont rencontrer, comment ils sont tombés amoureux, et comment s’est passé la demande en mariage qu’on a pu voir à l’écran dans l’épisode 3×11 : Nikki Heat de Castle. Les fans ont même la possibilité de laisser un message dans le livre d’or.
Du côté des séries britanniques, Sherlock est aussi une pro. Sherlock Holmes a un site internet, John Watson a un blog. Il y a une volonté d’aller jusqu’au bout de la démarche qui consiste à utiliser les nouvelles technologies et ainsi ancrer le personnage dans le 21ème siècle. Le Sherlock Holmes de Conan Doyle a non seulement un talent de déduction incroyable mais aime également utiliser la pointe de la technologie de son époque. Logique alors de le voir utiliser Internet, un téléphone portable, un ordinateur ou autres dans l’adaptation imaginée par Steven Moffat et Mark Gatiss qui transpose le héros et son acolyte à notre époque.
Et puisqu’ils sont cités dans la série, pourquoi ne pas vraiment créer le blog de Watson et le site de Sherlock afin que nous puissions, nous téléspectateurs, voir le résultat de ce que les personnages font dans les épisodes, voir le résultat de leur utilisation de cette technologie ? Pourquoi ne pas les créer vraiment quand ils font partie intégrante de l’intrigue de certains épisodes, comme dans le 2×03 : The Reichanbach Fall où les personnages sont devenus célèbres grâce au blog de Watson ? Les journaux que l’on peut voir dans cet épisode titrent « Hat-man and Robin: The web detectives« , « Sherlock & John: Blogger Detectives« , « Sherlock Net ‘Tec« , »Sherlock Holmes: net phenomenon« .
Du côté des web séries, Girl Number 9 de James Moran utilise ce genre de procédés. Certains personnage de cette mini web série anglaise avaient des comptes Twitter avant la diffusion des webisodes. C’est bien sûr une stratégie de communication et de promo sympa, mais c’est aussi utiliser le concept de web série à fond. Les personnages peuvent vivre sur le net en dehors de la série et dans ce cas précis avant même la diffusion de celle-ci. Pouvoir suivre leurs conversations sur Twitter, c’est commencer à les connaître et à s’attacher à eux avant de les voir. C’est découvrir les personnages comme on découvre un nouveau follower sur Twitter. C’est apprendre à connaître leur univers comme on apprend à connaître celui d’une personne qu’on suit sur Twitter. C’est mettre au même niveau un personnage fictif et les utilisateurs de Twitter et donc suggérer qu’il y a une existence IRL derrière les tweets comme pour les autres utilisateurs. Alors qu’ils ne sont que fiction, les personnages deviennent presque réels quand la série sait profiter de certaines possibilités qu’offre Internet en matière de communication.
Il y a également les séries dont les personnages s’adressent directement aux spectateurs sans passer par autre chose que l’écran mais qui, en procédant ainsi, se mettent sur le même plan d’existence que le nôtre. Je pense en particulier à Doctor Who. Par exemple, Eleven s’est adressé aux jeunes téléspectateurs de la série pour qu’ils lui écrivent une aventure. Avant lui, Ten s’adressait aux spectateurs des Doctor Who Proms. Ce sont des instants, ça ne dure que quelques minutes à chaque fois, mais ça rend le personnage plus réel. Comme s’il n’y avait plus deux mondes, celui de la fiction et celui de la réalité, mais bien un seul et que le Docteur se baladait quelque part à Londres en ce moment-même ou sur une autre planète dans un autre temps.
Ce qui me plait vraiment dans tout ça, c’est le fun. Le jeu évident avec le téléspectateur. Ces séries ont bien compris que celui qui regarde n’est pas qu’un téléspectateur. Il est aussi un internaute, un lecteur,… Et la série peut le toucher et l’atteindre de différentes manières. Alors, bien sûr, il s’agit d’un formidable outil de communication et de promotion, mais c’est aussi la cerise sur le gâteau pour moi. Faire vivre les personnages en dehors de la série et du petit écran, c’est s’amuser avec eux et avec les téléspectateurs et permettre une identification aux personnages par d’autres moyens. Ce sont des petits à-côté qui rendent l’univers d’une série plus fun.
Alors alors… Quelles sont les séries que j’ai regardées cet été ? Je me pose moi-même la question parce que j’ai énormément ralenti mon visionnage compulsif de séries diverses et variées. Presque arrêté, en fait, mais c’est l’occasion de parler un peu des séries que j’ai finies au tout début de l’été, et de celles que j’ai entamées et bien aimées. Le tout dans le désordre chronologique et de préférence.
Mad Love
Ben rencontre Kate, et c’est le coup de foudre. Ce n’est pas exactement le cas entre leurs meilleurs amis Connie et Larry.
Cette petite série sympathique était au programme de la rentrée de mi-saison, si je puis dire. Jason Biggs d’American Pie et Sarah Chalke de Scrubs, mais zaussi Judy Greer et Tyler Labine.
J’aime bien le parallèle entre le couple tout frais tout beau tout merveilleux (ou pas) et les amis qui s’envoient des vannes à la moindre occasion. J’aime bien l’ambiance de la série. Évidemment, on sent bien où ils veulent en venir, mais si ça suffisait à mettre quelque chose au rebut, on ne regarderait aucune comédie romantique.
True Blood
Saison 4, donc… C’était bien. C’est moins époustouflant qu’avant, sur l’ensemble de la saison, un peu moins provoc aussi, quand même. Les personnages secondaires ont pris un peu plus de dimension, mine de rien, je trouve. J’attends de voir ce que ça va donner dans la saison suivante parce que j’ai trouvé que la fin partait dans trop de directions, et ça pourrait être symptômatique du problème de la saison. Dans une série, c’est plus difficile de suivre les tribulations de plusieurs personnages à la fois de façon équilibrée (notez que je ne parle pas d’égalité mais d’équilibre).
Quelques moments WTF et OMG tout de même. Souvent en rapport avec Eric. RIP les morts. Je m’attendais pas à tous ces décès.
Pour finir, je veux m’adresser à Sookie. MAIS A QUOI TU PENSAIS, ANDOUILLE ??
Primeval
Nick Cutter, scientifique toujours préoccupé par la disparition de sa femme 8 ans auparavant, est appelé à la rescousse quand des créatures d’un autre temps sont aperçues (voire plus) au Royaume-Uni.
Alors Primeval, j’avais commencé à regarder en mai, je crois, et puis un des épisodes m’a donné du fil à retordre (pour l’avoir je veux dire), et du coup j’avais laissé de côté et oublié. Là je m’y suis remise et même si elle ne fait pas encore partie des séries que je m’enfile jusqu’à plus soif, je l’aime beaucoup. Le mélange fantastique et dinosaures, j’aime. Et je kiffe l’accent de Douglas Henshall.
Le titre français ne m’avait pas donné envie du tout quand j’ai croisé la série sur le programme télé, ça avait l’air d’un truc cheap et nase (Nick Cutter et les Portes du Temps). J’ai bien fait de réitérer grâce aux copines :D. Merci les copines 😀 !
Teen Titans
Teen Titans a été ma semi-obsession de ce printemps-été 2011. Ainsi que Dick Grayson. Je me suis brutalement arrêté dans la saison 4 parce que j’ai tenté 3000 fois d’avoir un épisode et pour des raisons différentes à chaque fois, je ne l’avais pas correctement, et puis après, grosse période lecture, donc pouf. Mais il va de soi que je vais reprendre bientôt.
J’aime pas trop Cyborg et je comprends pas pourquoi un adulte traîne avec des ados, comme ça (parce que bon, D’OÙ Cyborg est un ado, je vois pas comment c’est possible). Mais Robin et Starfire sont choux, et puis Raven et Beast Boy aussi.
Et parfois, y’a des allusions à Bruce et je fais ma groupie :).
Game of Thrones
Il y a très longtemps, à une époque oubliée, une force a détruit l’équilibre des saisons. Dans un pays où l’été peut durer plusieurs années et l’hiver toute une vie, des forces sinistres et surnaturelles se pressent aux portes du Royaume des Sept Couronnes. La confrérie de la Garde de Nuit, protégeant le Royaume de toute créature pouvant provenir d’au-delà du Mur protecteur, n’a plus les ressources nécessaires pour assurer la sécurité de tous. Après un été de dix années, un hiver rigoureux s’abat sur le Royaume avec la promesse d’un avenir des plus sombres. Pendant ce temps, complots et rivalités se jouent sur le continent pour s’emparer du Trône de Fer, le symbole du pouvoir absolu.*
LA série de l’été. C’est une adaptation de la saga de George R R Martin Le Trône de Fer, estampillée HBO (souvent gage de qualité, ce qui est le cas ici). Si vous aimez Le Seigneur des Anneaux, c’est incontournable. 10 épisodes d’une heure chacun, un casting génial avec des têtes connues mais pas de stars (sauf si on compte Sean Bean comme une star)(la présence de Jason Momoa est aussi à noter).
Skins
La saison 5 m’a pas exactement déçue, mais elle m’a pas emballée non plus. Je me suis intéressée à tous les personnages, mais aucun n’a particulièrement retenu mon attention. On verra pour la saison 6.
La musique était bien, j’ai notamment découvert Crystal Fighters (que j’ai tout le temps envie d’appeler Crystal Castle, le tout en pensant à Crystal Ship, d’ailleurs ;o)(oui c’est le bordel dans ma tête).
* source: allociné.fr
En cette rentrée des séries, il était temps que je fasse un petit bilan de ce que j’ai visionné pendant ces grandes vacances… Comme d’hab j’ai visionné moins de choses que prévu et je n’ai pas forcément suivi à la lettre mes propres recommandations… Ça ne sert à rien de faire des listes !!
Alors cet été, j’ai enfin terminé LOST, en effet il ne me restait plus que la saison 6 à visionner mais je n’arrivais pas à me mettre devant… Finalement je me suis décidée et j’ai enfin regardé les derniers épisodes de cette série à succès.
Alors ce qu’il en ressort ? Ceux qui me suivent sur twitter le savent plus ou moins… Je me suis demandée ce qu’avaient fumé les scénaristes de LOST en pondant cette dernière mouture. C’est capilotracté comme on dit, c’est à en perdre son latin mais pour autant ca m’a bien fait rire et je n’attendais rien de plus de la série.
Cela fait plusieurs saisons que LOST n’est pour moi qu’un divertissement et rien d’autres. En cela la saison 6 n’a pas dérogé à la règle et m’a diverti. Pour le reste, si vous attendiez des réponses, etc, et bien vous repasserez car ce n’était clairement pas le cas…
J’ai beaucoup entendu parlé du final, en ce qui me concerne il ne m’a fait ni chaud ni froid. Certes revoir les différents couples ensemble ca a fait plaisir à mon petit cœur de shipper mais je n’ai pas vu le lien avec l’ile en elle-même… Bref, une série d’achevée et ça fait du bien à mon programme déjà bien chargé…
J’ai rattrapé mon retard sur One Tree Hill, vous le savez il s’agit de l’un de mes guilty-pleasure et je n’ai pas résisté à l’envie de regarder cette saison 8…
Alors si vous vous attendez à du OTH des premières saisons ce n’est clairement plus le cas. Les nouveaux personnages ne sont pas aussi attachants que les anciens mais encore une fois je ne me suis pas ennuyée devant ma télé. Étant une grande fan de Brooke&Julian, j’ai été servi lors de cette saison.
Pour le reste, je ne retiens rien de bien particulier. J’en ai déjà parlé sur mon blog. Je tiens juste à dire que pour moi le final aurait été un parfait series finale… Je ne comprends pas le renouvellement de la série (et pourtant je suis fan, mais je pense qu’on a fait le tour des différents personnages).
J’ai revisionné la saison 1 de Secret Diary Of A Call Girl et j’ai enchainé avec la seconde saison du show…
Je n’avais pas trop accroché lors de mon premier visionnage, mais avec un peu de recul la série est vraiment sympa.
De plus, elle m’a permis de revoir Londres (une ville que j’adore) et Callum Blue ❤ !
Les saisons étant assez courtes, la série se visionne vraiment rapidement. Elle a un petit côté impertinent qui pour autant ne relève pas du voyeurisme comme on pourrait le croire. On suit ici les aventures de Belle/Hannah et non pas juste une prostituée lorsqu’elle effectue son travail… D’autant que dans la saison 2 pas mal de remises en question interviennent…
Maintenant passons à mon nouveau péché mignon les doramas. J’en ai visionné plusieurs cet été et plus que les séries occidentales à vrai dire…
Commençons par The Greatest Love, il s’agit d’un drama coréen diffusé juste avant l’été en Corée. C’est une comédie romantique, franchement sympa et pas prise de tête. Alors certes je n’ai pas autant adhéré que pour d’autres, mais le tout reste agréable à regarder.
Les sœurs Hong ont une écriture particulière et les petits clins d’œil tout au long de la série sont agréables à voir. Les personnages sont attachants mais peut-être pas autant que pour d’autres séries que j’ai pu voir.
On reste dans les kdramas, j’ai visionné You’re Beautiful. Et j’ai adoré de bout en bout, oui c’est tiré par les cheveux, oui l’actrice principale en fait des tonnes mais j’ai vraiment passé un très bon moment devant ce drama.
Il s’agit aussi d’un drama écrit par les sœurs Hong.
Tout dans ce drama m’a plu, j’étais comme une ado devant un groupe de boys band dans les années 90 ne sachant pas se retenir pour visionner les épisodes. J’ai dévoré ce drama en quelques jours et je ne regrette pas du tout…
J’ai craqué complètement pour Jung Hong Hwa et son personnage Shin Woo qui m’a brisé le cœur plus d’une fois…
Ce drama est un petit bijou et je rêve d’avoir le Cochon-Lapin chez moi 😉 !
Ensuite, ne résistant pas au charme de Jung Hong Hwa j’ai décidé de me lancer dans Heartstrings/You’ve fallen for me. Après un début un peu chaotique, le drama trouve son rythme de croisière. J’ai adoré voir les deux personnages principaux tombés amoureux l’un de l’autre, ca doit venir de mon côté guimauve. Ajoutez à cela des musiques entrainantes et le cocktail est parfait…
Bon alors le batteur du groupe The Stupid est un crétin hors norme, et m’a insupporté de bout en bout. Mais quel cruchot celui-là, j’ai jamais autant voulu frappé un personnage… Alors certes ça balade pour Han Hee Joo est jolie mais tout le reste est à jeter !
Bref, cette série restera un de mes coups de cœur de l’été ♥
Côté Japonais, j’ai regardé un drama plutôt sombre intitulé Ikebukuro West Gate Park. Il date de 1998 mais est une véritable petite perle… Vous connaissez tous Ken Watanabe qui a joué dans Le Dernier Samouraï ou encore Inception, et bien figurez-vous qu’il joue dans ce drama… pour mon plus grand plaisir ! Quel acteur ! Bref !
C’est complètement barré et assez dur à suivre si vous n’avez jamais regarder de séries asiatiques…
Je dois dire que jusqu’au bout je me suis laissée porter par l’intrigue et je ne regrette pas mon incursion au sein de ce groupe de jeunes adultes complètement timbrés !
Voilà pour les séries que j’ai commencé et fini cet été. A côté de cela, j’ai entamé Gossip Girl saison 3 car elle était diffusée sur NT1 mais j’ai arrêté au 12ème épisode, peut-être reprendrai-je mais ce n’est pas sûr car la qualité a définitivement quitté le navire…
J’ai repris Camelot mais la terminer a été plus qu’un calvaire… Cette série est vraiment THE ratage de la saison passée et pourtant j’en attendais beaucoup. Game of Thrones a remporté de loin la timbale…
Je ne peux pas nier cependant qu’elle avait un très beau générique, extrêmement travaillé et avec une esthétique à part.
Pour le reste, les acteurs sont mauvais, les intrigues sont trop longues et peu intéressantes. Bref, cette série ne restera pas dans les mémoires…
A côté de cela, True Blood a atterri sur nos écrans pour sa quatrième saison et ce n’est clairement plus la série d’avant mais elle me divertit et c’est pour cette raison que je poursuis mon visionnage…
Finalement, cet été n’aura pas été très rempli en matière de séries, enfin pas autant que je l’aurais voulu… Et avec la nouvelle saison qui s’annonce ça ne va pas s’arranger… Comment arrête-t-on le temps déjà ?
Aaah les vacances d’été… le soleil, la plage (la montagne pour moi) et surtout : le temps libre !
L’été, c’est la saison des vacances, mais aussi le moment idéal pour rattraper son retard sériesque ! Et oui, faut bien s’occuper quand il fait gris dehors… Personnellement, mon été fut riche en découvertes et émerveillement niveau petit écran.
Pretty Little Liars :
J’avais commencé la série en mai dernier, mais je m’étais arrêtée à l’épisode 6 car je n’avais pas la suite. C’était le moment parfait pour regarder les 16 épisodes manquants ! La série est adaptée des romans du même nom de Sara Shepard, et comme on s’en doute, elle est bien différente des romans. Mais sur certains points, c’est un bien ! On suit donc le quotidien de 4 amies – Aria, Hannah, Spencer et Emilie – qui se sont perdues de vue après la mort d’une de leur amie, Allison. Un an plus tard, on découvre le corps d’Allison, et c’est le début du cauchemar pour les filles : elles commencent toutes à recevoir des messages signés « A ». « A » pour Allison ? Possible. Ou pas. Une chose est sûre, « A » connait énormément de choses sur chacune d’elle – et sur beaucoup d’autres. Pretty Little Liars c’est un peu mon « pretty guilty pleasure » de l’été : pas crédible pour un sou, des acteurs beaux et biens, des personnages trop parfaits pour être vrais (raaaaah Mr Fitz), un jeu souvent forcé, des intrigues tirées par les cheveux, et plein d’absurdités. Mais franchement, c’est pas grave – parce qu’on passe un très bon moment, et qu’on s’attache aux personnages. Et pour ma part, ça me suffit !
Bedlam :
Comme l’indique le titre, on va parler de Bedlam – oui, oui, l’asile de Bedlam en effet. L’asile est dans la famille Bettany depuis plusieurs générations, et en 2011, Warren Bettany (avec l’aide de sa fille Kate) décide de transformer l’asile en complexe immobilier de luxe. Mais c’est sans compter sur les fantômes des anciens pensionnaires qui n’ont pas l’air ravis de la transformation. Heureusement, Jed n’est pas loin – cousin par adoption de Kate, il est aussi le seul capable de voir les fantômes et de les arrêter. On pourrait s’attendre à une énième série sur des fantômes qui sèment le trouble, mais Bedlam c’est un peu plus que ça. A la différence d’autres séries (en fait, je dis ça, mais j’ai pas vu beaucoup de séries avec des fantômes)(à part Ghost Whisperer que j’ai pas regardé en intégralité et Being Human qui est un cas tout à fait à part), les fantômes de Bedlam ne s’attaquent pas aux locataires pour les faire partir – bien au contraire – mais par esprit de vengeance et à chaque fois pour une raison bien particulière. Le pire étant que souvent, ces fantômes n’ont pas conscience de ce qu’ils font.
Bedlam est bourré de défauts, il faut dire ce qui est – ne serait-ce qu la réalisation inégale due au peu de moyens employés et aux personnages stéréotypés…Mais là encore, on passe un bon moment (le fait que Jed ne fasse absolument pas mal aux yeux aide beaucoup il faut l’avouer). Dommage cependant qu’il n’y ait que 6 épisodes, et aucune confirmation pour une seconde saison car malgré ses histoires un peu bancales et le fait que les épisodes suivent tous le même schéma, les arcs autour de Jed et Kate sont suffisamment intéressants pour attiser notre curiosité et nous donner envie d’en savoir plus.
Cette série est fascinante, fantastique, épique, renversante et tout un tas d’autres adjectifs du genre. Luther, pour John Luther, inspecteur de police aux méthodes peu conventionnelles mais qui parvient toujours à ses fins pour arrêter les tueurs en séries. Car oui, John s’est un peu perfectionné dans la capture de tueurs en séries. Et ce qui fait la merveille de cette série c’est qu’à la différence de Esprits Criminels où on cherche en même temps que l’équipe qui est l’assassin, dans Luther, on le sait souvent depuis le début et on le voit commettre ses crimes. Et alors, tout l’intérêt c’est de voir comment Luther rentre dans la tête de ces tueurs pour savoir, non pas qui ils sont, mais où ils vont attaquer ensuite, et surtout pourquoi. Luther, c’est un peu le Sherlock des tueurs en séries. A la différence qu’il est encore plus intelligent que Sherlock (si si, c’est possible !). J’avais trouvé le premier épisode long et lent à tel point que j’ai attendu 1 mois avant de regarder la suite. Par contre, à partir de l’épisode 3, impossible à lâcher – j’ai tout regardé à la suite ou presque.
Bref, je vais m’arrêter là, Luther aura droit à un billet spécial tellement c’est bien !
The Hour :
Voila une autre série qui mérite un billet spécial. The Hour nous emmène dans les années 50, dans les coulisses de l’émission The Hour, sorte de premier journal télévisé. Sur fond de guerre froide et de crise du canal de Suez, The Hour mêle espionnage, secrets politiques, meurtre mystérieux… L’ambiance des années 50 est parfaitement retranscrite (costumes, décors, musique, images) et les acteurs sont parfaits (je suis amoureuse de Ben Whishaw, voila c’est dit). Même si les premiers épisodes sont inégaux et que la série cherche encore un peu ses marques, ne sachant pas très bien ce qui prime le plus (l’émission The Hour, le meurtre mystérieux, ou les agents doubles ?), le potentiel est bien là, et tout semble présager une saison 2 (oui, c’est confirmé !) magistrale.
Celle-là, c’est le hasard qui l’a mis sur ma route. Je voulais la voir depuis longtemps, mais je trouvais pas de sous-titres. Aussi, imaginez ma joie en découvrant à la page « télé » du journal portugais que la série commençait pile le soir de notre arrivée ! (surtout quand on sait que la série a été diffusée en février dernier seulement !) A 22h34 j’étais donc devant ma télé. Et 1h plus tard, j’étais totalement sous le charme ! South Riding c’est l’histoire de South Riding dans les années 30 – petite ville du Yorkshire qui subit une petite révolution avec l’arrivée de Sarah Burton, la nouvelle directrice de l’école pour filles. Elle apporte avec elle sa jeunesse, son ambition, son idéalisme, sa gentillesse… Elle vit avec son temps et voudrait changer les choses pour améliorer au mieux les conditions d’apprentissage des filles, mais aussi des habitants les plus pauvres de la ville. South Riding c’est 4 épisodes des plus rafraichissants – des personnages attachants, un casting étoilé (Anna Maxwell Martin, David Morrissey, Penelope Wilton et Douglas Henshall pour ne citez qu’eux) des thèmes toujours d’actualités (les conditions de vie des plus démunis, le besoin de nouveauté, les secrets de famille…), des épisodes oscillant entre tragique et comique, et un final troublant. A voir !
Où quand le meilleur des Doctor (David Tennant donc) fait pleurer dans les chaumières. Après la mort de sa femme Rita, Dave se retrouve seul en charge de ses 4 enfants et doit apprendre à gérer travail et vie de famille nombreuse. Heureusement, Sarah, la meilleure amie de Rita, ainsi que sa belle famille sont là pour l’aider. Mais rien n’est facile, surtout quand passé de Rita, argent et sentiments s’en mêlent. Single Father vaut essentiellement pour ses acteurs, il faut l’avouer. Avec David Tennant en tête bien évidemment. Ça pleure beaucoup (quand il pleure David, il pleure vraiment!), ça passe très vite (4 épisodes de 1h pour 8 mois de passés) et c’est très prévisible. Mais franchement, 4h avec David Tennant, (et Warren Brown en plus)(choupi Justin Ripley dans Luther) ça fait oublier tous les petits défauts de la série.
Voila voila. Un petit mois d’août des plus productifs en somme (oui, je n’ai compté que le moins d’août)(autrement, on s’en serait pas sortis si j’avais du parler aussi de The Fixer, Primeval, The Crimson Petal and The White, Monroe…)(dans un prochain billet qui sait !)
Vous savez donc quoi regarder quand vos séries en cours se termineront !